Le mercredi 3 mai, au moins 21 personnes ont perdu la vie dans la région de Kherson, au sud de l’Ukraine, après des frappes russes, a fait savoir Volodymyr Zelensky.
Cette annonce du président russe était accompagnée de clichés montrant des victimes au sol. Le parquet général ukrainien a souligné que ces frappes étaient "massives", un peu plus tôt. Volodymyr Zelensky a aussi révélé qu’en plus des 21 personnes décédées, 48 autres personnes ont été blessées.
Le président ukrainien a ensuite souligné que les frappes avaient touché "une gare, un magasin d’outillage, un supermarché et une station-service". "Savez-vous ce que ces lieux ont en commun ? La trainée sanglante que la Russie laisse avec ses obus, tuant des civils à Kherson et dans la région", a-t-il écrit sur Twitter. "Le monde a besoin de voir et de savoir cela. Nous ne pardonnerons jamais aux coupables. Nous vaincrons l’État maléfique et demanderons des comptes à tous les auteurs !", a rajouté le chef d’État, relaie les médias français comme TF1Info.
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Les autorités locales et nationales indiquent que deux frappes sur un supermarché et la gare de la ville de Kherson ont fait au moins 4 victimes, et un autre bombardement a tué 3 personnes travaillant à la réparation d’un site énergétique.
Oleksandre Prokoudine, chef de l’administration militaire locale, a annoncé la mise en place d’un couvre-feu à Kherson, dès vendredi soir. Cela durera 58 heures, alors que Kiev a fait savoir qu’il se préparerait à une contre-offensive importante.
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