Julian Assange a été arrêté à l’ambassade d’Equateur de Londres, alors qu’il échappait à un mandat d’arrêt britannique pour des faits de "viol et d’agression sexuelle". Actuellement, il se dit prêt à négocier avec les autorités suédoises.
Le fondateur de WikiLeaks a été interpellé jeudi à l’ambassade d’Equateur de Londres, alors qu’il fuyait un mandat d’arrêt britannique pour des accusations de "viol et d’agression sexuelle" en Suède. Son avocate, Jennifer Robinson, a déclaré ce dimanche 14 avril qu’il était prêt à coopérer avec les autorités suédoises à condition que celles-ci demandent son extradition. En tout cas, la priorité pour lui reste d’éviter une extradition vers les Etats-Unis.
En effet, la plainte pour "agression sexuelle" a été prescrite en 2015, après quoi la Suède a abandonné les poursuites en 2017. Mais après son arrestation, l’avocate de la plaignante a demandé l’ouverture de l’enquête.
Julian Assange est aussi poursuivi par les Etats-Unis pour avoir aidé l’ex-analyste du renseignement américain, Chelsea Manning, à obtenir un mot de passe afin d’accéder à des milliers de documents classés secret-défense, précise France Info.
La justice britannique va examiner le 2 mai cette demande d’extradition. "Notre préoccupation est et a toujours été de l’empêcher d’être envoyé aux Etats-Unis", a précisé son avocate.
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