Un tribunal de Londres vient d’accorder mercredi 20 avril son autorisation pour l’extradition aux États-Unis du lanceur d’alerte australien, Julian Assange.
Pour rappel, la justice américaine veut juger Julian Assange pour espionnage en diffusant à partir de 2010 des documents sensibles sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. L’Australien a rendu public plus de 700 000 documents confidentiels. Le lanceur d’alerte et fondateur de WikiLeaks risque jusqu’à 175 ans de prison dans cette affaire, rappelle Ouest-france.fr.
Julian Assange, qui est actuellement détenu dans une prison londonienne, a perdu tout espoir d’éviter son extradition aux États-Unis le 14 mars dernier quand la Cour suprême britannique a décidé de refuser d’examiner son recours. Et un tribunal britannique vient de valider mercredi 20 avril l’extradition de l’Australien de 50 ans outre-Atlantique.
Désormais, il revient au gouvernement de se prononcer dans cette affaire. Si la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, approuve la décision de la justice britannique, Julian Assange sera extradé, mais les avocats de la défense peuvent encore faire appel devant la Haute Cour.
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