Ernesto Vicinanza / SOPA Images//SIPA
L’athlète biélorusse Krystsina Tsimanouskaya avait accusé des coachs de la fédération biélorusse, de négligence. La sprinteuse a été obligée de suspendre sa participation aux Jeux olympiques, escortée le dimanche 1er août à l’aéroport pour être renvoyée en Biélorussie.
Krystsina Tsimanouskaya devait disputer, ce lundi 02 août, les séries du 200 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo. Mais ce ne sera pas possible. En effet, la sprinteuse biélorusse a été conduite de force à l’aéroport le dimanche 01 er août pour rejoindre son pays.
L’athlète de 24 ans avait publiquement clashé les entraineurs de son pays. "Je demande au Comité international olympique de m’aider, j’ai subi des pressions et on essaie de me faire partir du pays sans mon accord", a-t-elle déclaré dans une vidéo sur Instagram, note France Inter.
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Krystsina Tsimanouskaya avait reçu l’ordre de faire ses bagages, le comité olympique biélorusse évoquant l’état "émotionnel et psychologique" de l’athlète. Devant les journalistes, la sportive a lancé que c’était un "mensonge". En effet, quelques jours plus tôt sur Instagram encore, elle avait accusé la Fédération biélorusse d’athlétisme de négligence. L’athlète avait notamment révélé avoir été obligée de participer au relais 4X100 mètres - qui n’est pas sa spécialité – à cause de l’absence de certains membres de l’équipe n’ayant pas réalisé suffisamment de contrôles antidopages.
Au final, elle n’est pas montée dans l’appareil qui devait la ramener dans son pays, assurant être en sécurité dans un poste de police de l’aéroport de Tokyo. "On est en train de décider où je vais passer la nuit", a-t-elle fait savoir dans un communiqué paru sur Telegram. La sportive pourrait demander l’asile politique dans un autre pays européen.
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