Francesca (prénom changé), contrainte de consommer de l’alcool par un groupe de sept hommes de son âge lors d’une soirée en discothèque, a été victime d’une agression sexuelle collective début juillet. Depuis qu’elle a courageusement dénoncé ses agresseurs, elle fait face à des menaces de mort.
Le 7 juillet dernier, Francesca, poussée à boire par un groupe de sept hommes âgés de 17 à 22 ans, dont elle connaissait un membre, Angelo Flores, lors d’une soirée en boîte de nuit, a été victime d’une agression sexuelle collective en juillet. Complètement ivre, elle est transportée dans un grand parc, où l’horreur commence. Malgré ses refus et ses appels à arrêter, les agresseurs continuent et filment la scène. Ils l’empêchent de contacter son compagnon. Après avoir été abandonnée sur le bord de la route, des passants lui viennent en aide, et des examens médicaux confirment le viol. Les sept hommes ont été arrêtés et incarcérés.
Les personnes impliquées dans cette affaire sont : Angelo Flores, âgé de 22 ans, Gabriele Di Trapani, 19 ans, Christian Maronia, 19 ans, Cristian Barone, 18 ans, Samuele La Grassa, 20 ans, Elio Arnao, 20 ans, et un septième individu dont l’identité n’a pas été révélée car il était mineur au moment des faits, venant tout juste d’atteindre l’âge de 18 ans.
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La police a rapidement examiné les téléphones et les comptes de réseaux sociaux des suspects, retrouvant effectivement des images des agressions sexuelles partagées avec des amis. Les sept individus ont tous été détenus par la justice italienne et font face à des accusations de "violences sexuelles en réunion". Lors des interrogatoires, certains ont partiellement admis les actes en présentant des excuses à Francesca, tandis que d’autres ont prétendu qu’elle avait consenti à des rapports sexuels. Certains ont nié l’avoir touchée et prétendent avoir simplement suivi le groupe.
Depuis les agressions, Francesca maintient un contact constant avec la police, son avocat et un psychologue. Cependant, elle continue de subir un harcèlement en ligne avec des accusations de consentement sur ses réseaux sociaux. Restant dans le même quartier que certains accusés, elle fait régulièrement l’objet de menaces de mort de la part de proches des suspects. À cause de la violence subie, Francesca a été hospitalisée dans une unité protégée en dehors de Palerme, suite à des préoccupations pour sa sécurité et des pensées suicidaires, relaie Le Parisien.
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