Le vendredi 22 juillet, deux militants écologistes italiens du groupe ‘Ultima Generazione’ (Dernière Génération) ont eu l’idée de coller leur main sur la vitre du tableau ‘Le Printemps’ de Sandro Botticelli, exposé à Florence.
Alors que les deux militants avaient collé leur main sur la vitre qui protège le tableau, exposé à la galerie des Offices de Florence, une troisième activiste a déployé une banderole indiquant : "Dernière Génération, plus de gaz, plus de charbon". Les trois personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre, les militants précisant qu’il s’agissait seulement de la première étape de plusieurs autres actions exécutées dans des musées, rapporte notamment TF1Info.
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Le collectif explique dans un communiqué : "nous nous tournons vers le monde de l’art pour lancer un vibrant appel afin que nos requêtes soient portées au gouvernement par l’ensemble des partenaires sociaux (…)". Et "l’effondrement éco-climatique et social en cours aura également un impact tragique sur la préservation des lieux de conservation du patrimoine culturel".
‘Le Printemps’ de Sandro Botticelli, vieux de 650 ans, est resté intact. D’ailleurs, les activistes ont révélé qu’en amont de leur action, ils avaient parlé à des restaurateurs d’art pour utiliser une colle qui ne détériorerait ni le tableau, ni le cadre, relaie le quotidien anglais The Guardian.
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Italian climate activists glued their hands to the protective glass over Botticelli’s ’Primavera’ painting on display before being ripped from the display and dragged away. https://t.co/Jo8589J8mB pic.twitter.com/azQqxHqDwW
— ABC News (@ABC) July 23, 2022