En Italie, une trentaine de familles a été notifiée d’une information venant des autorités. Grâce à une requête d’un juge, seul le nom de la mère biologique doit être inscrit sur l’acte de naissance.
Une information bouleversante vient de frapper 33 familles italiennes. Le document qui prouve la naissance de leur enfant va devoir subir un changement à cause d’une demande officielle.
Une juge venant de Padoue a effectué une demande selon laquelle, l’acte de naissance de l’enfant doit être ratifiée se basant sur une décision datée du 19 juin. Elle a pu prendre effet grâce à une loi du gouvernement de Meloni.
Une trentaine de bébés ayant vu le jour en 1997 est concernée par la situation. Ces enfants sont issus d’une famille composée de deux mamans. La procureure réclame que le document officiel de naissance soit changé. Seul le nom de la mère qui a accouché du bébé doit figurer dessus. Les familles touchées par "la rectification" ont été informées par une lettre des autorités. Selon les informations du média italien Il Corriere del Veneto, le courrier impose que l’enfant doit porter le nom de la mère biologique. Ces changements impacteront directement la vie de ces familles. L’une des mamans perdra officiellement l’autorité parentale. Elle perdra d’office son statut de mère au niveau de l’administration. La mère n’aura plus le droit de venir les accueillir à la sortie de l’école sans autorisation
Alessandro Zan, un parlementaire issu de la gauche, a décrit cette disposition prise par Valeria Sanzari comme étant "cruelle et inhumaine, conséquence directe de la politique de persécution du gouvernement contre les familles LGBT +. Ces enfants seront orphelins de mère par décret".
Au mois de mars dernier, Giorgia Meloni et le ministre de l’Intérieur italien ont formulé une requête à la mairie de Milan. Ils veulent interdire l’inscription des noms des deux parents homosexuels sur les actes de naissance. La réclamation de la procureure Valeria tire son origine de cette mesure gouvernementale.
Le maire de Vénétie a essayé de se rebeller contre la nouvelle loi. "Je ne peux pas en conscience m’imaginer refuser des actes administratifs dont la réalisation m’incombe en tant qu’officier d’état civil, et dont découlent les droits fondamentaux de ces enfants", a-t-il rétorqué. Le magistrat de la ville a été repris par le préfet.