Cristiano Minichiello/AGF/SIPA
Via un communiqué, émis samedi 22 janvier, Silvio Berlusconi a fait part de son souhait de ne pas briguer la présidence italienne.
Depuis des semaines, Silvio Berlusconi a fait en campagne en coulisses pour briguer la présidence italienne, mais samedi dernier, le milliardaire de 85 ans a annoncé qu’il renonce à être candidat. Il a assuré disposer des voix nécessaires, ce dont les observateurs doutent, mais dans un esprit de responsabilité nationale, il a décidé de retirer son nom. "Aujourd’hui, l’Italie a besoin d’unité", a indiqué Silvio Berlusconi qui a ajouté qu’il continuera à "servir son pays autrement".
Pour remplacer le président sortant Sergio Mattarella, le candidat favori est l’actuel Premier ministre à la tête d’un gouvernement d’union nationale et ancien chef de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, rapporte Le Figaro.
Pour rappel, le poste de président de la République italienne est un rôle principalement honorifique. Le président, en cas de crise majeure, est appelé à entre autres dissoudre le Parlement, choisir le Premier ministre ou refuser des mandats à des coalitions fragiles. A partir de lundi 24 janvier, les sénateurs, députés et représentants régionaux débuteront à voter pour le président. Celui qui va être lu doit obtenir deux tiers des voix aux trois premiers tours, puis la majorité absolue aux tours suivants.
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