Outre la Norvège et le Japon, l’Islande figure parmi les rares pays à tolérer cette activité critiquée par les défenseurs de l’environnement. Le gouvernement islandais a annoncé, jeudi 5 décembre, qu’il prolonge l’autorisation pour deux navires baleiniers de poursuivre la chasse à la baleine jusqu’en 2029.
Le gouvernement islandais sortant a validé une autorisation annuelle pour capturer 209 rorquals communs et 217 petits rorquals. Ces chasses, qui se déroulent entre mi-juin et septembre, concernent des espèces vulnérables comme le rorqual commun, dont 35 000 individus étaient recensés près de l’Islande et du Groenland en 2015, selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Habituellement renouvelé tous les cinq ans, le permis avait expiré en 2023. Actuellement, seul le Hvalur reste actif, alors que l’autre navire autorisé, Tjaldtanga ehf, a cessé ses activités en 2018.
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En Islande, la délivrance du permis de chasse à la baleine suscite des critiques de la part d’associations écologistes, qui dénoncent son impact sur le climat, la biodiversité et le bien-être animal. "La démocratie n’est pas respectée et la délivrance du permis porte atteinte aux intérêts du climat, de la nature et du bien-être des animaux", lancent notamment les militants, rapportent Franceinfo et d’autres médias. En 2023, plus de la moitié des Islandais s’opposaient à cette pratique, selon un sondage. Après une enquête révélant les souffrances causées par les harpons explosifs, la chasse avait été suspendue deux mois avant de reprendre avec des restrictions. La saison n’a duré que trois semaines, aboutissant à la capture de 24 rorquals communs.
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