Infanticide en Russie : une adolescente affamée meurt à 14 ans

LINFO.RE – créé le 10.08.2018 à 14h24 – La rédaction

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Une adolescente de 14 ans est morte affamée par sa mère qui lui avait fait croire qu’elle était diabétique et atteinte d’un cancer.

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Ce fait divers sordide a été relayé par le Daily Mail. Oksana Demiyanova, une mère de famille âgée de 37 ans, a volontairement affamé sa fille Viktoria Demiyanova. Elle en est morte.

Seul moyen de guérison

Cette mère de famille aurait ainsi fait croire à sa fille de 14 ans qu’elle était gravement malade. Elle lui aurait alors insinué que le seul moyen de vaincre la maladie était de cesser de s’alimenter. Convaincue par sa mère, elle s’était résolue à ne plus manger. Totalement influencée, la jeune fille s’est laissée mourir.

Elle ne pesait plus que trente kilos

En mai dernier, Viktoria Demiyanova avait indiqué à un de ses camarades de classe être atteinte du cancer. Le jeune homme était convaincu qu’elle mentait. Elle est finalement décédée à son domicile à Krasnokamsk, en Russie. Elle ne pesait plus que 30 kilos, révèle la police russe. Un parent d’élève a également confié que la mère de famille tenait des discours douteux lors d’une réunion des parents. "Elle nous disait qu’il suffisait de manger une à deux fois par semaine pour être en bonne santé", a-t-elle révélé. C’était horrible, a-t-elle également confié car "Viktoria ne pouvait même plus parler tellement elle n’avait plus de force".

Insensible au décès de sa fille

Interrogée par la police, Oksana Demiyanova aurait inventé ces maladies afin d’inciter sa fille à maigrir après une réflexion sur le poids de cette dernière à l’école. "Ensuite, c’est Viktoria qui ne voulait plus manger. Je la persuadais mais elle ne m’écoutait pas", a-t-elle assuré aux forces de l’ordre. Elle a aussi expliqué n’avoir jamais emmené sa fille à l’hôpital de peur qu’on lui retire. La justice russe n’a pas pris en compte ces explications et a même requalifié l’affaire en "meurtre cruel", après avoir ouvert le dossier pour infanticide. L’accusée risque jusqu’à 20 ans de prison.