Au Royaume-Uni, Indi Gregory était devenue emblématique pour les opposants à l’euthanasie. Malgré la volonté des parents de maintenir en vie la fillette de 8 mois atteint d’une maladie mitochondriale incurable, les médecins ont interrompu le traitement.
Les soins d’Indi Gregory ont été suspendus après la décision de la Cour d’appel vendredi dernier, a annoncé le groupe chrétien Christian Concern dans un communiqué ce dimanche 12 novembre. Lors de la dernière audience, la justice a décidé que l’interruption des soins devrait se dérouler dans un établissement médicalisé, contrairement à la volonté des parents qui préféraient que cela se passe à domicile, rapportent les médias comme Le Huffington Post français. "Indi a été transférée de l’hôpital en ambulance avec une escorte de sécurité" dans un "hospice", indique Christian Concern, qui souligne qu’elle "a cessé de respirer la nuit dernière, puis a recommencé (à respirer)".
Depuis plusieurs mois, les parents d’Indi Gregory menaient une lutte contre les médecins de l’hôpital de Nottingham. Ces derniers préconisaient l’interruption des soins maintenant en vie leur bébé atteint d’une maladie mitochondriale incurable, arguant que la poursuite du traitement était inutile et douloureuse, une position à laquelle s’opposait fermement le couple.
La semaine dernière, l’affaire a pris une dimension diplomatique avec l’intervention directe de la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Elle a accordé in extremis la nationalité italienne au bébé. Le gouvernement de Rome a même proposé de prendre en charge les coûts du traitement médical de l’enfant. Cependant, un juge de la Haute Cour anglaise a jugé mercredi que l’intervention de l’Italie n’altérait pas la situation.
En réalité, il n’existe aucun traitement contre les maladies mitochondriales, des troubles génétiques qui entravent la capacité des cellules du corps à produire de l’énergie.
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