Mérignac, dans la Gironde, une femme de 63 ans qui s’appelait Danielle Pelabarrère est décédée suite à une crise cardiaque. Selon ses dernières volontés, elle voulait être incinérée. Toutefois, à cause de son poids (140 kilos), la défunte ne verra pas son vœu se réaliser.
Son corps ne pouvait pas entrer dans l’incinérateur du crématorium de Mérignac mais également dans ceux de Montussan, Périgueux et autres crématoriums de la région qui étaient en service. Stigmatisée de son vivant en raison de son obésité, aujourd’hui "elle est encore montré du doigt, morte", dénonce la fille de la défunte. Avant d’ajouter : "C’est intolérable. Voilà jusqu’ où va la discrimination !". A noter également : si la famille n’obtient pas de dérogation, elle envisage de porter plainte contre l’entreprise de pompes funèbres
Ceci n’est pas un cas isolé car en mars dernier, une famille a dû payer 300 euros de plus au Crématorium de Montussan pour « sous-estimation du poids d’un défunt ».
Aussi, il y a deux ans dans le nord de la France, une jeune veuve s’est engagée dans une mobilisation pour « faire bouger les choses » après le refus d’incinération pour son époux qui pesait 270 kilos.