Illustration- Pixabay- derwiki
Le Premier ministre, Boris Johnson, s’est attaqué à la réforme du visa du travail pour marquer la première étape d’une série de refonte du système britannique de l’immigration.
Le Royaume-Uni va privilégier les travailleurs très qualifiés dans une nouvelle réforme sur l’immigration, préconisée par la ministre de l’Intérieur, Priti Patel. "Notre économie ne doit plus dépendre d’une main-d’œuvre bon marché en provenance d’Europe, mais se concentrer plutôt sur l’investissement dans la technologie et l’automatisation", a-t-elle martelé.
Pourtant, cette mesure déplaît fortement tant à l’opposition travailliste, que pour le patronat. En effet, dans le cas d’une adoption du projet de loi, tous les nouveaux arrivants dès janvier 2021 doivent obtenir 70 points pour obtenir le visa. C’est-à-dire qu’ils doivent parler couramment l’anglais et présenter une proposition d’emploi avec un salaire minimum de 30 820 euros par an.
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Ces mesures ne concernent pas les 3,2 millions de ressortissants de l’Union européenne ayant déjà demandé à vivre au Royaume-Uni, avant la fin de la période de transition.
Cependant, cette nouvelle réforme sur l’immigration suscite des craintes, notamment une pénurie de travailleurs peu qualifiés dans différents secteurs économiques (santé, hôtellerie, alimentation ou encore construction).
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