Pour faire face à la deuxième vague du coronavirus, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban a annoncé un confinement partiel à partir de mercredi.
Jusqu’ici, le chef du gouvernement de la Hongrie, Viktor Orban est réticent à durcir les restrictions afin de limiter la propagation du coronavirus. Pourtant, face à la deuxième vague de la pandémie, il a annoncé, lundi 9 novembre, l’établissement d’un confinement partiel à partir de mercredi.
Dans une vidéo diffusée sur Facebook, le Premier ministre a cité plusieurs restrictions, rapporte Le Figaro. Les rassemblements vont être ainsi interdits, les restaurants fermés, les événements culturels et de loisirs annulés, et le couvre-feu étendu de 20 heures à 05 heures.
En revanche, les rencontres sportives sont maintenues mais se tiendront à huis clos. Quant à l’éducation, les crèches et écoles resteront ouvertes, mais les cours seront désormais assurés à distance pour les lycées et les universités. Avant de les appliquer, ces mesures doivent encore être approuvées mardi par le Parlement. Elles doivent être mises en place pour une durée de 30 jours minimum.
Depuis l’apparition de la maladie, le pays d’Europe centrale, d’un peu moins de 10 millions d’habitants, a enregistré près de 2 500 décès dus au coronavirus et près de 115 000 cas de contamination. Toutefois, une hausse a été constatée ces dernières semaines, mais vendredi, Viktor Orban a encore espéré échapper à un confinement. "Les gens veulent que la Hongrie continue à fonctionner et l’économie doit être protégée comme les vies", a-t-il confié à la radio publique.
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