Après sa législation hongroise controversée, Budapest a reçu une lettre de remontrances de la Commission. Elle a jusqu’au 30 juin pour donner une réponse.
Les dirigeants de l’Union Européenne ont vivement condamné jeudi le Hongrois Viktor Orban en jugeant sa loi d’homophobe. Un débat d’une virulence inhabituelle a éclaté lors d’un sommet à Bruxelles à cause de cette législation en Hongrie. "Ce n’était pas une discussion diplomatique, c’était plutôt une confrontation", a déclaré le Premier ministre belge Alexander De Croo, jugeant ce moment "assez historique". Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s’est montré très offensif en lâchant que la Hongrie n’avait plus rien à faire dans l’UE. Si les valeurs de l’UE ne convenaient pas à Viktor Orban, il pourrait suivre les pas des Britanniques, a-t-il ajouté sur le récit de 20 Minutes.
Il est prévu dans la loi controversée de Viktor Orban que "la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans". Le président français a réagi à cette législation en soulignant qu’elle n’était pas conforme à nos valeurs. Le chef de l’Etat espère pouvoir convaincre le dirigeant hongrois de changer ce texte.
Pour se défendre, Viktor Orban a précisé que la loi ne concerne pas les homosexuels, mais la façon dont les parents veulent procéder à l’éducation sexuelle de leurs enfants. Il a d’ailleurs accusé les dirigeants européens de ne pas avoir lu le texte.
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