Haut Karabakh : Emmanuel Macron apporte une aide humanitaire à la communauté arménienne

LINFO.RE – créé le 22.11.2020 à 16h10 – La rédaction

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Outre son soutien, le président de la République Emmanuel Macron a confié que la France demandait "un cessez-le-feu patrimonial et culturel" dans le but d’éviter une "destruction du patrimoine culturel et cultuel" arménien dans la région.

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Un engagement humanitaire

Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a apporté samedi 21 novembre son soutien à la communauté arménienne. Le président français a effectué un déplacement au siège d’un Phoneton récoltant des fonds au profit des populations en Arménie et au Haut Karabakh. "Cet engagement humanitaire, c’est évidemment ce que nous devons aux 120 000 déplacés du Nagorny Karabakh (ou Haut Karabakh) et des 7 provinces restituées, mais aussi au million au moins d’Arméniens qui vivent aujourd’hui dans des conditions qui sont insoutenables", "sous-alimentés" et frappés par une "très grande pauvreté", a confié le président de la République sur les propos relayés par Le Figaro.

1,7 million d’euros récolté

Un premier avion d’aide quittera la France ce dimanche et un autre partira vendredi pour transporter l’aide du gouvernement et du Fonds à bord. L’ancien footballeur international français d’origine arménienne Youri Djorkaeff sera également à bord. L’ancien champion du monde en 1998, présent lui aussi au Phoneton, a parlé d’une situation humanitaire dramatique malgré le cessez-le feu entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Après le lancement du Phoneton jeudi, 1,7 million d’euros a été récolté et il devrait atteindre 2 millions. "Nous saluons l’implication du président Macron, qui a été le seul parmi les dirigeants occidentaux à dénoncer l’agression azérie", a lâché Christophe Dossikian vice-président du Fonds arménien français.

Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a affirmé que la France a également réclamé un cessez-le-feu patrimonial et culturel pour éviter une "destruction du patrimoine culturel et cultuel" arménien dans la région. Dans la foulée, le chef de l’Etat a réitéré son souhait d’une "supervision internationale" de l’accord signé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, parrainé par la Russie, ayant mis fin à plusieurs semaines d’affrontements meurtriers au Nagorny Karabakh.