Alors qu’elle assistait aux dernières répétitions du 43e Festival international du cirque de Monte-Carlo, la princesse Stéphanie de Monaco n’a pas manqué de pointer le mauvais traitement des animaux dans les spectacles de cirque.
La princesse Stéphanie de Monaco a présenté le 15 janvier 2019 la 43e édition du Festival international du cirque de Monte-Carlo. Un événement qui se déroule du 17 au 27 janvier. Après la séance de présentation, la princesse a assisté aux dernières répétitions avec une partie des 150 artistes au programme et un des éléphants de la famille de Joy Gartner. Elle s’est même prêtée à un petit numéro où elle a été happée par le pachyderme. La princesse a profité de l’occasion pour montrer sa complicité avec l’animal. Toutefois, elle n’a pas manqué de hausser le ton sur la question des animaux rois de la piste durant la conférence de presse.
Le sujet de l’exploitation des animaux dans les spectacles de cirque lui tient à cœur. Après en avoir discuté de manière très musclée avec le quotidien Le Figaro, Stéphanie de Monaco est revenue sur la question auprès de Cédric Vérany pour Nice-Matin. La princesse reconnaît que le cirque sans animaux est comme un opéra en play-back, car les animaux représentent des artistes à part entière. Elle veut toutefois écarter la fausse idée selon laquelle les cirques prélèvent les animaux dans la nature. "Il y a des lois qui régissent le métier. Ce sont des animaux de compagnie, qui sont nés et chéris dans ces familles de cirque ; si on les enlève, ils vont mourir. Il faut arrêter de penser qu’ils sont maltraités", a-t-elle expliqué sur les propos relayés par Pure people.
Stéphanie de Monaco fait aussi de son mieux pour combatte les idées reçues par ses prises de parole publiques ou la journée portes ouvertes au Festival du cirque. La princesse a évoqué cette fois où elle a été attaquée et visée par une plainte pour maltraitance. Pourtant, elle s’est battue contre l’administration française pour sauver deux éléphantes de l’euthanasie. "Mais les autres, ceux qui sont dans la méconnaissance, il faut les éduquer, et c’est au cirque de le faire. (…) C’est fini l’époque des vieilles gravures avec la chaise et le fouet qu’on fait claquer", a-t-elle assuré.