La guerre Israël-Hamas a eu une répercussion sur les flux de vidéos sur TikTok. Un évènement qui a valu au réseau social chinois une remontrance de la part de l’Union européenne. Bruxelles a notamment fait référence au DSA (nouveau règlement européen sur le numérique), pour lui rappeler son obligation d’éradiquer les contenus illégaux.
Sans surprise, la guerre Israël-Hamas s’invite sur les réseaux sociaux et TikTok ne fait pas exception. Ce dernier a alors vu ses flux infestés de contenus illégaux faisant la part belle aux violences et à la désinformation. Un incident vu d’un mauvais œil par Bruxelles, qui l’a naturellement interpellé. TikTok est alors obligé de réagir, en annonçant « avoir supprimé plus de 500 000 vidéos et fermé 8 000 livestreams » liés à la énième crise du Proche-Orient.
Décidément, la guerre Israël-Hamas bouleverse les habitudes chez TikTok. Le réseau social a effectivement annoncé d’autres mesures en faveur de la lutte contre les contenus illégaux. Parmi elles, on peut citer le renforcement de son unité de modération. D’après les informations parvenues au Figaro, un certain nombre de « modérateurs parlant l’arabe et l’hébreu » auraient été recrutés. De même, le réseau social affirme également avoir mis en place « un centre de commandement réunissant des membres clés de [son] équipe mondiale de 40.000 professionnels de la sécurité ».