D’après les autorités russes, la frappe menée mercredi à Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine a fait plus de 60 morts et 20 blessés.
La Russie a déclaré avoir visé un bâtiment abritant des "mercenaires français" à Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, lors d’une frappe de précision menée le 16 janvier. "Dans la soirée du 16 janvier, les forces armées russes ont effectué une frappe de précision sur un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkiv, dont le noyau était constitué de mercenaires français", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram sur le récit du journal Le Figaro. Moscou a souligné que la frappe a provoqué la destruction totale du bâtiment, causant la mort de plus de 60 personnes et en blessant 20 autres. Ces affirmations ne pouvaient être vérifiées de source indépendante dans l’immédiat.
Cette frappe a été revendiquée après l’annonce d’Emmanuel Macron mardi selon laquelle la France fournira à Kiev 40 missiles à longue portée Scalp supplémentaires et "des centaines de bombes". Le chef de l’Etat a également mentionné que la France finalise un accord de sécurité avec l’Ukraine, similaire à celui conclu entre le Royaume-Uni et l’Ukraine. Il prévoit de l’annoncer lors de sa visite prévue en février.
De son côté, l’Ukraine a signalé une frappe russe à l’aide de deux missiles S-300 sur Kharkiv, blessant au moins 17 personnes et endommageant des immeubles résidentiels. La région de Kharkiv est souvent la cible de bombardements russes. Les autorités ukrainiennes ont récemment annoncé l’évacuation de 26 villages en raison de la menace d’une attaque imminente des forces russes dans la région.
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