Engagée dans deux conflits (Ukraine et Syrie), la Russie n’avait jamais utilisé ses missiles "hypersoniques" sur un terrain de guerre.
Moscou a indiqué que le missile "Kh-47M2 Kinjal" est entré en service en décembre 2017. Dévoilé ensuite le 1er mars 2018, il peut défier tous les systèmes de défense anti-aérienne.
We face a new reality for our security due to #Russia’s illegal invasion of #Ukraine 🇺🇦
In response, #NATO has reinforced its defensive presence in the eastern part of the Alliance with more troops, planes & ships.
Here’s the overview ⤵️
— NATO (@NATO) March 18, 2022
Comme l’explique la Russie, les missiles "Kinjal" sont des missiles air-sol de très longue-portée. Qualifiés d’invincibles par Vladimir Poutine, ces missiles font partie des six nouvelles armes stratégiques russes. Ils équipent notamment les avions de guerre Mig-31 et les bombardiers supersoniques Tu-22M3, porteurs d’armes nucléaires.
🎥 Footage shows the destruction of Ukrainian reconnaissance and sabotage unit with high-precision weapons.
▫️Reconnaissance and sabotage group of the Ukrainian Armed Forces uses all-terrain military vehicle manufactured in the USA.
💥The group was completely destroy. pic.twitter.com/P0IAMzAUuj
— Минобороны России (@mod_russia) March 19, 2022
Selon le ministère russe de la Défense, ces missiles hypersoniques ont atteint toutes leurs cibles durant ces précédents essais, jusqu’à 2 000 kilomètres avec le Mig-31 et 3 000 avec le Tu-22M3. Des médias russes ont rapporté qu’ils sont capables de se déplacer à des vitesses supérieures à 10 000 km/h.
Les missiles hypersoniques peuvent effectuer des manœuvres d’évitement à chaque étape du vol. Ce système rend leur trajectoire, mais surtout leur interception, très difficile à prévoir par les systèmes de détection antimissiles. En 2018, Moscou affirmait qu’il n’existait pas d’équivalent au missile "Kinjal" dans le monde.
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