Le 19 novembre marque le 1000ᵉ jour du conflit en Ukraine, déclenché par l’entrée des chars russes le 24 février 2022. Depuis le début de cette opération, devenue un affrontement prolongé, Kiev dépend de l’aide militaire de ses alliés occidentaux pour résister.
À la suite de l’invasion russe en février 2022, plusieurs nations ont livré un soutien militaire significatif à l’Ukraine. Selon les données d’un institut de recherche économique, arrêtées au 31 août 2023, découvrez les principaux contributeurs.
D’après le Kiel Institute for the World Economy, au 31 août 2023, les États-Unis se hissent en numéro 1 avec 61,1 milliards de dollars (environ 57,7 milliards d’euros) d’aide militaire. L’Allemagne et le Royaume-Uni suivent avec respectivement 11,1 milliards et 10,1 milliards de dollars.
Le Danemark (7 milliards) et les Pays-Bas (5,5 milliards) figurent dans le peloton de tête. La France, quant à elle, se classe huitième avec 3,4 milliards de dollars, derrière la Suède (4,6 milliards) et la Pologne (3,5 milliards). Le Canada (2,7 milliards) et la Finlande (2,4 milliards) ferment ce top 10.
Cette dynamique pourrait évoluer avec le changement à la présidence américaine. En janvier prochain, Donald Trump succédera à Joe Biden, principal soutien de l’Ukraine. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche est connu pour son scepticisme envers l’aide militaire à Kiev. Le nouveau président pourrait ralentir les contributions américaines.
Réaliste, Volodymyr Zelensky s’efforce de mobiliser la communauté internationale et a exprimé son souhait de mettre fin à la guerre d’ici 2025 grâce à des négociations diplomatiques.
En attendant, l’Ukraine continue de recevoir un soutien varié, bien que les contributions financières et humanitaires restent exclues de ces données militaires. Les institutions européennes, si elles étaient incluses, se positionneraient en deuxième place derrière les États-Unis.