Dans son accusation, le département d’Etat américain Etats-Unis a déclaré que la Russie se sert d’agents anti-émeutes comme "méthode de guerre en Ukraine, également en violation de la convention".
Les États-Unis ont accusé la Russie d’avoir utilisé un agent chimique, la chloropicrine, contre les forces ukrainiennes. Ce qui constitue une violation de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC). Selon le département d’État américain, la Russie a également recours à des agents anti-émeutes comme méthode de guerre en Ukraine, une autre violation de la convention. "L’utilisation de ces produits chimiques n’est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille", écrit le département d’État sur le récit du journal Le Figaro.
Outre ces accusations, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions visant des entreprises et des personnes russes ou étrangères impliquées dans l’effort de guerre russe en Ukraine. Ces sanctions ciblent notamment des entreprises russes de la défense, des entités chinoises, ainsi que plusieurs unités de recherche et entreprises impliquées dans les programmes d’armes chimiques et biologiques russes. Les sanctions seront également appliquées à des entreprises issues de cinq autres pays : les Émirats arabes unis, la Turquie et l’Azerbaïdjan. C’est également le cas de deux membres de l’Union européenne, la Belgique et la Slovaquie. "Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations au titre de la CIAC s’inscrit dans la même logique que les opérations d’empoisonnement d’Alexeï Navalny et de Sergueï et Loulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok", a souligné le département d’État américain.
Consulter notre dossier complet sur la crise en Ukraine