Ce report de l’évacuation des habitants de Marioupol a été décidé "pour des raisons de sécurité".
Le ministère russe de la Défense a annoncé, samedi matin, l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à partir de 9 heures, heure locale. Cette trêve devait permettre aux civils de Marioupol et de la ville de Volnovakha, à 60 km au nord, quitter les lieux soumis à un blocus de l’armée russe en pleine guerre en Ukraine. L’évacuation qui devait débuter en fin de matinée a toutefois été reportée "pour des raisons de sécurité". La mairie dénonce de multiples violations russes du cessez-le-feu. D’après la municipalité sur Telegram, l’évacuation des civils, qui devait commencer en fin de matinée, "est reportée pour des raisons de sécurité", car les forces russes "continuent de bombarder Marioupol et ses environs".
Si la Russie a assuré que le corridor humanitaire pour Marioupol et Volnovakha fonctionnait bien, le contraire s’est produit sur place. Des témoins racontent que des voitures se trouvaient sur le parking du centre commercial Port City, à la limite nord de la ville, sur la route principale menant à Zaporijia, sous contrôle de l’Ukraine. Avec la reprise des bombardements, les véhicules ont dû quitter précipitamment le point de rendez-vous. Les civils qui s’étaient réunis aux points de sortie de la ville étaient alors encouragés à "regagner des abris". D’après la municipalité, "des négociations sont en cours avec la Russie pour établir un (cessez-le-feu) et assurer la mise en place d’un couloir humanitaire".
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