Les combats font rage dans l’est de l’Ukraine. Les Russes cherchent à s’emparer de la ville de Sievierodonetsk. Kiev réclame des armes lourdes.
Depuis quelques jours, les troupes russes concentrent l’offensive dans certaines régions dans l’est de l’Ukraine. Elles cherchent notamment à s’emparer de la ville de Sievierodonetsk.
Mercredi 25 mai, le président Volodymyr Zelensky a reconnu, dans son message vidéo quotidien, que "l’ennemi est nettement supérieur en termes d’équipement, en nombre de soldats". Toutefois, il a assuré que les forces ukrainiennes et tous ceux qui défendent le pays "résistent à l’offensive extrêmement violente des troupes russes à l’est". "Nous avons besoin de l’aide de nos partenaires, et particulièrement d’armes", a-t-il demandé.
La chaîne TV5 Monde rapporte que le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a réclamé également davantage d’armes lourdes.
Il a eu une série de discussions avec des responsables gouvernementaux et des chefs d’entreprise, réunis dans le cadre du Forum économique de Davos en Suisse.
L’Ukraine souhaite recevoir des unités mobiles capables d’envoyer plusieurs roquettes simultanément. "C’est vraiment l’arme dont nous avons grandement besoin", a insisté le ministre. Selon ses dires lors d’une conférence de presse, la bataille pour le Donbass ressemble beaucoup aux batailles de la deuxième guerre mondiale. Certains "villages et villes n’existent plus" dans cette région de l’est de l’Ukraine en raison des systèmes russes de lancement de multiples roquettes. "C’est précisément le type d’arme qui manquait à mon pays", a-t-il expliqué.
Chaque jour, les forces russes se rapprochent de Sievierodonetsk. La prise est indispensable pour contrôler totalement le Donbass, un bassin minier, dont une partie est occupée des séparatistes pro-russes soutenus par Moscou.
Le gouverneur de la région Serguiï Gaïdaï a précisé mercredi que les troupes russes ont avancé pour être si proches qu’elles peuvent tirer au mortier. "La ville est tout simplement en train d’être détruite", a-t-il déploré.
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