Selon un communiqué de l’Elysée, Emmanuel Macron "va proposer dans les prochaines heures (...) des mesures concrètes afin d’assurer" la sécurité des cinq sites nucléaires ukrainiens.
Une centrale nucléaire en Europe a été visée par un tir russe en pleine guerre en Ukraine. Le chef de l’État Emmanuel Macron a alors discuté ce vendredi avec le directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Le président français a fait part de ses vives inquiétudes et s’est dit "extrêmement préoccupé des risques" sur la sécurité nucléaire "qui résultent de l’invasion russe". En conséquence, la France "va proposer dans les prochaines heures (...) des mesures concrètes afin d’assurer" la sécurité des cinq sites nucléaires ukrainiens, a annoncé l’Elysée vendredi sur les propos repris par BFMTV. Selon toujours la présidence, un accord doit être trouvé entre la Russie et l’Ukraine pour "assurer ensemble la préservation de la sécurité" et la sûreté de ces sites.
Le G7, dont la France fait partie, n’a pas tardé à réagir au bombardement de la centrale de Zaporojie, la plus grande d’Europe. Les pays du G7 ont sommé la Russie de mettre fin à ses attaques "dans les environs immédiats des centrales nucléaires ukrainiennes". "Toute attaque armée et toute menace contre des installations nucléaires utilisées à des fins pacifiques constituent une violation des principes de la Charte des Nations unies, du droit international (...)", ont-ils souligné. De leur côté, les Etats-Unis ont qualifié cette attaque de la centrale ukrainienne comme une "menace pour l’Europe et le monde". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui prévenu que cette explosion aurait pu mettre un terme à l’Histoire de l’Ukraine et celle de l’Europe.
Voir notre dossier complet sur la crise en Ukraine