Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a aussitôt réagi à ce sfrappes en affirmant sur Telegram que "les terroristes russes ont de nouveau lourdement attaqué l’Ukraine avec des missiles.
Plusieurs villes de l’Ukraine ont été la cible de frappes russes ce lundi 8 juillet, à la veille d’un important sommet de l’Otan. Le bilan de ces attaques massives fait état d’au moins 36 morts, dont certains dans des hôpitaux. Le nombre de blessés s’élève à au moins 140. Ce chiffre est l’un des plus élevés enregistrés depuis des mois. "Les terroristes russes ont de nouveau lourdement attaqué l’Ukraine avec des missiles. Différentes villes : Kiev, Dnipro, Kryvyï Rig, Sloviansk, Kramatorsk", a réagi Volodymyr Zelensky sur Telegram. "Des immeubles d’habitation, des infrastructures et un hôpital pour enfants ont été endommagés", a-t-il poursuivi sur les propos relayés par BFMTV.
Dans le détail, deux centres médicaux ont été touchés à Kiev, dont un important établissement pour enfants. Au moins 22 victimes ont été enregistrées dans ces établissements. "Un des plus importants hôpitaux pour enfants d’Europe", celui d’Okhmatdyt, a été endommagé à Kiev, a dénoncé Volodymyr Zelensky. "La Russie ne peut soutenir qu’elle ignore où tombent ses missiles et doit être tenue pour pleinement responsable", a martelé le président ukrainien. Selon les services de sécurité ukrainiens, au moins deux personnes ont péri dans cet hôpital et sept enfants figurent parmi les blessés. Par ailleurs, onze personnes ont perdu la vie dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et trois à Pokrovsk (est). Les autorités de la capitale ont décrété une journée de deuil ce mardi ainsi que l’annulation de tous les événements de divertissement.
Ces nouvelles frappes russes ont suscité l’indignation de Kiev et de ses soutiens, à la veille d’un important sommet de l’Otan. Des questions se posent également sur l’état de la défense antiaérienne ukrainienne. Depuis Varsovie où il est en déplacement, le président ukrainien a exigé des Occidentaux une "réponse plus forte" à la Russie, mais aussi la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
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