Les résidents de Grindavik, la ville islandaise exposée au risque imminent de l’éruption du Fagradalsfjall, ont été contraints de quitter à nouveau leurs domiciles après y être brièvement retournés le lundi 13 novembre, afin de récupérer leurs affaires…
Des routes déchirées, des immeubles fissurés... Le mouvement de magma sous la croûte terrestre a causé des dommages aux infrastructures et aux bâtiments de Grindavik, une ville de 4 000 habitants située à 40 km au sud-ouest de la capitale Reykjavik, rapportent Le Huffington Post et d’autres médias. Pendant ce temps, la fissure continue de s’élargir…
Les déplacements du magma ont déclenché plusieurs centaines de séismes ces derniers jours, notamment le jeudi 16 novembre, soulevant la possibilité d’une éruption volcanique imminente. Prévoir ce type de catastrophe reste particulièrement complexe pour les scientifiques. Face à cette menace, l’Islande, qui abrite ses 33 systèmes volcaniques actifs, a décrété l’état d’urgence.
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Depuis l’année 2021, la péninsule a connu trois éruptions. À savoir : en mars 2021, août 2022 et juillet 2023. Elles se sont toutes produites dans des zones éloignées des infrastructures et des zones densément peuplées. Les experts en volcanologie suggèrent que cette phase d’activité accrue pourrait perdurer pendant plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.
L’Islande, située dans l’Atlantique Nord, se trouve au-dessus de la dorsale médio-atlantique, une fissure dans le plancher océanique qui divise les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne.
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