Le ministre grec des Migrations, Notis Mitarachi, a réagi à la suite du naufrage d’un bateau de migrants au large de l’île de Lesbos en Grèce en déplorant "la perte de vies malgré l’intervention rapide des gardes-côtes grecques".
Une embarcation gonflable de migrants a fait naufrage au large de l’île de Lesbos en Grèce. D’après les garde-côtes grecs, au moins deux personnes sont portées disparues tandis que 32 autres ont été secourues par les autorités. "Jusqu’ici deux personnes sont portées disparues, probablement deux femmes, et 32 personnes ont été secourues lors d’une opération de sauvetage qui se poursuit", a affirmé une responsable du bureau de presse des garde-côtes de Lesbos sur le récit du journal Le Figaro.
Une opération est en cours depuis tôt mercredi matin, pour tenter de retrouver les deux personnes portées disparues. Deux bateaux patrouilleurs et deux hélicoptères de l’armée grecque ainsi qu’un patrouilleur de l’Agence de surveillance des frontières européennes (Frontex) étaient mobilisés au nord de Lesbos. Dans un communiqué, le ministre grec des Migrations, Notis Mitarachi, a regretté "la perte de vies malgré l’intervention rapide des garde-côtes grecques". Selon ses dires citant les propos des rescapés, un patrouilleur turc a repéré l’embarcation après l’émission du signal de détresse, mais sans apporter son aide.
Lesbos, en mer Egée ainsi que d’autres îles grecques, proches des côtes occidentales de la Turquie voisine, figure parmi les principales portes d’entrée de migrants en Europe. De nombreux naufrages se produisent souvent à cause des forts vents, surtout en période hivernale, et des embarcations de fortune surchargées. Pour limiter les dégâts, le gouvernement de droite a durci sa législation migratoire sans oublier de renforcer la sécurité des frontières maritimes et terrestres. "La communauté internationale doit prendre des mesures d’intervention strictes pour protéger les vies humaines et terminer ces passages illégaux de clandestins", a lancé Notis Mitarachi.
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