Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat a été mis en ligne par la présidence britannique de la COP26. Il réclame la réduction du charbon et l’accélération des objectifs climat.
Alors que les tractations se poursuivent à Glasgow, un nouveau projet de déclaration finale de la conférence sur le climat a été mis en ligne par la présidence britannique de la COP26.
La chaîne Europe 1 rapporte que ce texte appelle samedi à accélérer les efforts vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il reprend sans changement l’appel aux Etats membres à relever leurs engagements plus régulièrement, et ce dès 2022.
Pourtant, la possibilité d’aménagements pour "circonstances nationales particulières" est mentionnée dans ce nouveau projet. Ce point avait cependant, provoqué des critiques des ONG concernant la réelle ambition des pays afin de limiter la hausse des températures.
Ce texte a été proposé par la présidence britannique après de laborieuses négociations, précise la chaîne. Il ne fait aucune mention d’un mécanisme spécifique pour compenser les "pertes et préjudices" déjà subis par les pays les plus pauvres, exposés aux impacts du réchauffement. Il s’agit pourtant d’une de leurs fortes revendications et un des points très controversés des négociations.
La mention inédite des énergies fossiles est préservée dans cette troisième version du projet de déclaration, mais elle est à nouveau moins impérieuse que la précédente. Car, pour cette fois, elle appelle les pays membres à "accélérer les efforts vers la sortie de l’énergie au charbon sans système de capture (de CO2) et des subventions inefficaces aux énergies fossiles".
L’enveloppe financière était au cœur des tensions dans les négociations à la COP26. Elle est destinée à aider les pays les plus pauvres à réduire leurs émissions et à se préparer à affronter les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique. Pourtant aucune évolution sur le financement n’a été évoquée alors que les pays en développement ont énoncé une proposition pour la création d’un mécanisme spécifique de prise en compte des "pertes et préjudices".
Mais, les Etats-Unis se sont notamment opposés à une telle prise en compte spécifique. Par ailleurs, en France, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a annoncé vendredi que le pays ne financera plus de projets d’énergies fossiles à l’étranger d’ici à la fin 2022.
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