Quelques jours après avoir rouvert le robinet du gazoduc Nord Stream, reliant la Russie à l’Allemagne, la firme russe Gazprom a indiqué le lundi 25 juillet qu’elle va le refermer en partie.
Dès ce mercredi 27 juillet, ces livraisons représenteront 33 millions de m3 journaliers, soit à peine 20% des capacités du gazoduc, contre 40% auparavant. Gazprom évoque une raison technique, mais l’Allemagne conteste cette justification, note France Info.
À la mi-juin, le géant russe avait baissé le volume de ses livraisons à 40% des capacités de Nord Stream, affirmant alors que le gazoduc ne pouvait pas fonctionner correctement sans une turbine qu’il fallait envoyer en réparation au Canada.
> À lire aussi : Gaz russe : l’Union européenne se prépare à une rupture avec Moscou
Moscou avait alors accusé les sanctions des Occidentaux suite à l’offensive en Ukraine d’empêcher le retour de la pièce. Depuis, le Canada et Berlin se sont entendus pour la renvoyer en Russie, mais elle n’a pas encore été livrée.
Vladimir Poutine avait déjà averti quant à de plausibles réductions de gaz en raison de la maintenance d’une deuxième turbine, mais l’Allemagne n’y croit pas. "Selon nos informations, il n’y a aucune raison technique de réduire les livraisons", avait lancé une porte-parole du ministère allemand de l’Économie.
> Toute l’actualité en Europe sur LINFO.re