Pour expliquer son geste, Jonty Bravery a déclaré aux policiers qu’il voulait faire la une des journaux. L’enfant, un Français âgé de 6 ans, s’est retrouvé avec une fracture de la colonne vertébrale.
Jonty Bravery a plaidé coupable de tentative de meurtre, vendredi, pour avoir poussé le garçon français de 6 ans du haut du musée Tate Modern à Londres en août dernier. Le jeune britannique de 18 ans qui en avait 17 au moment des faits est comparu par vidéoconférence devant la Cour criminelle de l’Old Bailey dans la capitale britannique. "Je crois que je viens de commettre un meurtre, j’ai jeté quelqu’un du balcon.", avait-il confié à un employé du musée en août dernier. Son jugement doit être prononcé le 17 février prochain, mais en attendant, il subira de nouvelles expertises psychologiques, a souligné le juge cité par 20 Minutes.
Selon les médias britanniques, Jonty Bravery est atteint d’un trouble du spectre autistique. Il a d’ailleurs expliqué à la police que son but était de "faire la une des journaux". Par son geste qui a failli coûter la vie du petit français, il voulait aussi prouver "à tous les idiots" qui doutaient de ses troubles mentaux en montrant qu’ils étaient sérieux. D’après le procureur, l’enfant qui a atterri sur un toit après la chute de 30 mètres a miraculeusement survécu grâce à l’inclinaison du toit.
Le jeune garçon français de 6 ans était en visite à Londres avec sa famille au moment des faits. L’enfant a subi une hémorragie cérébrale, ainsi que, de multiples fractures à la colonne vertébrale, aux jambes et aux bras. Ses parents ont déclaré en novembre que le petit était toujours en fauteuil roulant, mais pouvait "bouger un tout petit peu" ses jambes. Il n’arrive pas encore à parler ni manger, mais "il sourit et il rit" et peut désormais "faire des vrais bisous", ont-ils raconté.
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