Afin que l’ex patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, puisse bénéficier d’un "procès équitable", son épouse a fait appel à Emmanuel Macron. Elle lui demande d’évoquer les conditions de détention de son mari avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, lors du sommet du G7 à Biarritz.
Accusé d’abus de confiance aggravé et de fausses déclarations aux autorités pendant son mandat chez Nissan, Carlos Goshn a été arrêté le 19 novembre 2018 et avait passé un peu plus de quatre mois en détention à Tokyo. Relâché, il a été de nouveau incarcéré pendant trois semaines avant d’être libéré sous caution, le 25 avril.
L’ancien patron de Renault-Nissan est depuis soumis à un contrôle judiciaire sévère au Japon et frappé d’interdiction de sortie du territoire. En outre, tout contact avec son épouse est restreint depuis 140 jours, selon Carole Ghosn, citée par Le Point.
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Carole Ghosn avait déjà dénoncé maintes fois la sévérité du système judiciaire nippon. Elle a souligné dans un communiqué que : "La justice japonaise n’est pas alignée aux standards des autres pays du G7". Pour sa femme, Carlos Goshn "mérite un procès équitable".
Elle demande alors au président de la République française, Emmanuel Macron, d’intervenir en faveur de son époux auprès du Premier ministre japonais, Shinzo Abe, lors du sommet G7, pour que les droits de M. Goshn soient respectés.
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