Un adolescent radicalisé a tué deux hommes dans le bar Teplaren, très populaire auprès de la communauté LGBTQ en Slovaquie.
Une fusillade a eu lieu dans ce bar, situé au centre-ville de Bratislava (Slovaquie) mercredi 12 octobre.
Comme le rapporte Le Parisien, un adolescent "radicalisé" a abattu deux hommes dans le bar Teplaren, très populaire auprès de la communauté LGBTQ. La police a affirmé cette triste nouvelle en précisant que le meurtrier a été retrouvé mort dans un autre endroit de la capitale jeudi.
Après l’annonce de cette tragédie, le Premier ministre slovaque Eduard Heger a réagi sur Twitter. Il a précisé qu’aucune forme de suprématie blanche, de racisme et d’extrémisme contre les communautés, dont la communauté #LGBTI, "ne peut être tolérée". "Deux personnes ont été assassinées simplement parce qu’elles faisaient partie de la communauté LGBTI. C’est inacceptable", a-t-il réitéré devant la presse.
Selon ses dires, les homosexuels ont le droit de vivre librement dans un pays libre et démocratique.
Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne, a adressé ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de l’effroyable attentat en Slovaquie. Il a indiqué qu’il s’agit d’un moment douloureux pour tout le pays. "Nous devons tous nous opposer fermement à la haine sous toutes ses formes", a-t-il souligné sur le réseau social.
Sur Facebook, l’organisation LGBTQ slovaque Inakost Initiative s’est dit profondément choquée et touchée par cette tuerie. Elle a annoncé une manifestation commémorative vendredi à Bratislava.
Des témoins ont relaté avoir entendu jusqu’à 10 coups de feu lors de cette fusillade. Les médias locaux ont identifié l’assaillant comme étant Juraj Krajcik, 19 ans. Il est le fils d’un membre éminent du parti d’extrême droite Vlast.
D’après la police, le corps sans vie de l’adolescent a été découvert dans un parc d’un autre quartier de la ville. Sur son compte Twitter, il a laissé des messages homophobes et antisémites affirmant qu’il ne regrettait pas ses méfaits.
> A lire aussi : Iran : deux lesbiennes de 31 et 24 ans condamnées à mort