Plusieurs personnes, soupçonnées d’avoir aidé l’ex-dirigeant de Renault-Nissan dans sa fuite vers le Liban, ont été interpellées par les autorités turques, jeudi 2 janvier. Elles sont actuellement en garde à vue.
Alors que Carlos Ghosn, accusé de malversations financières, attendait son procès en résidence surveillée au Japon, celui-ci a réussi à s’enfuir au Liban en passant par Istanbul. Une enquête a été ouverte par le ministère de l’Intérieur afin de déterminer les conditions dans lesquelles l’ancien patron de Renault-Nissan a pu transiter par la capitale économique turque.
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Carlos Ghosn se serait enfui à bord d’un jet privé. D’après Huffpost qui cite l’agence de presse DHA, sept personnes, dont quatre pilotes, sont soupçonnées d’avoir aidé M. Ghosn. Elles ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l’escale à Istanbul.
Il s’avère que le jet a atterri à l’aéroport Atatürk d’Istanbul, lundi, mais la police aux frontières ne savait pas que M. Ghosn était à bord. Son nom n’est pas inscrit sur la liste des entrées et des sorties du territoire turc. Deux sources dans son entourage affirmeraient que la fuite de l’ancien dirigeant de Renault-Nissan aurait été orchestrée par une société privée, selon Midi Libre.
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