Illustration - Armando Franca/AP/SIPA
Comme sa maladie ne cesse de progresser, cet homme doit faire une chimiothérapie dans un hôpital privé. Sa famille a cependant confié qu’elle n’avait pas les moyens de payer tous les médicaments.
Vitalii est un père de famille ukrainien. Atteint d’un cancer, il a dû quitter Kiev pour venir en France. Il devait se faire opérer, mais la situation de guerre dans son pays (les sirènes, les bombardements…) ne permettait pas l’intervention, qui peut prendre entre 8 à 10 heures, explique sa femme, Lyussya, citée par Franceinfo.
Cet Ukrainien n’a cependant pas pu être pris en charge depuis son arrivée dans l’Hexagone, il y a un mois, à cause d’un souci administratif. "Sur la demande de titre de séjour, ils ont commis une erreur sur le lieu de naissance de mon papa", affirmé sa fille Yulia. "Il est né au Kirghizistan, mais ils ont noté Kurdistan".
Yulia a signalé l’erreur à la préfecture, mais la personne sur place lui aurait dit : "Tout va bien, ça s’écrit comme ça". Cette erreur a pourtant privé Vitalii de la protection de l’Assurance-maladie. Il aurait dû en bénéficier en tant qu’Ukrainien, mais doit d’abord fournir un document.
Ce père de famille souffre de plus en plus. "Je me sens très mal, ce n’est pas pour dire hein, mais je vais vraiment très très mal, la maladie progresse sans cesse. J’ai des douleurs, des spasmes...", a-t-il confié.
En attendant la régularisation de son dossier, il doit commencer une chimiothérapie dans un hôpital privé. Tous les frais seront à leur charge. Sa famille se retrouve désemparée, car elle n’a pas la possibilité de payer les médicaments nécessaires.
