A partir de ce mercredi 23 décembre, la France ouvre, sous réserve de test Covid négatif, ses frontières pour permettre certains retours du Royaume-Uni. La Commission européenne recommande de ne pas interrompre complètement le trafic entre ce dernier et UE.
Après l’apparition d’une nouvelle variante du coronavirus au Royaume-Uni, plusieurs pays de l’Europe, dont la France, ont décidé de suspendre temporairement les déplacements en provenance du sol britannique.
Alors que le pays fait face aux conséquences de cet arrêt brutal du trafic avec le continent, le commissaire européen, Didier Reynders, a lancé, mardi, un appel aux Etats membres de l’UE. Il a indiqué qu’il ne faut pas interrompre complètement le trafic entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
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D. Reynders a noté l’importance de prendre des précautions pour limiter la propagation du virus, mais il a indiqué qu’ "une interdiction de voyage généralisée" est à éviter. Cela empêcherait "des milliers de citoyens de l’UE et du Royaume-Uni de retourner chez eux".
Le commissaire européen estime qu’il devrait y avoir des "exceptions pour les citoyens et résidents rentrant chez eux, et d’autres voyageurs essentiels". Cela devrait aussi être le cas pour les travailleurs des transports, selon la commissaire aux Transports, Adina Valean.
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La France a décidé, mardi, d’autoriser certains retours du Royaume-Uni à partir de ce 23 décembre. Matignon a cependant souligné que les personnes concernées seront "systématiquement soumises à l’obligation de disposer, avant le départ, du résultat d’un test négatif (au Covid-19) de moins de 72 h".
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