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Le 1er mai, la majorité des pays dans le monde célèbre la Fête du Travail. Mais quelques différences sont à noter.
Les premières Fêtes du travail ont eu lieu à la fin du XVIIIe siècle, mais leur date varie selon les époques et le lieu.
En Amérique du Nord, le Labor Day ou Fête du Travail est célébré le premier lundi de septembre, un jour férié et chômé. Et ce que les Américains appellent la fête des Travailleurs a lieu le 1er mai, et ce jour n’est pas férié.
Les centrales syndicales importantes, des partis et organisations de gauche manifestent le 1er mai. Les institutions syndicales au Québec ont l’habitude de célébrer la fête des travailleurs via des rassemblements le samedi ou le dimanche précédant ou suivant le 1er mai. Les augmentations du salaire minimum au Québec, se font également ce jour-là.
À Trinité-et-Tobago, la Fête du Travail (Labour Day) c’est le 19 juin depuis 1973. En République Dominicaine, la ’Fête des Travailleurs’ c’est le 30 avril, un jour férié.
La Fête du Travail a commencé à être célébrée en 1920 sous la colonisation. Alors que Suharto était au pouvoir, célébrer le 1er mai n’était que subversif. Depuis sa démission en 1998, le 1er mai est fêté par des syndicats, mais reste un jour qui n’est pas chômé.
Avant, la Chine célébrait la Fête du Travail durant trois jours. Mais depuis 2008, les Chinois ne célèbrent que le 1er mai.
Pas de journée chômée en Israël le 1er mai. Au Liban, la Fête du Travail représente une fête nationale le 1er mai de chaque année, qui est férié. Si ce jour tombe un dimanche, le lendemain est chômé. Chez les Japonais, la Fête du Travail est célébrée le 23 novembre, légalement jour férié.
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