Liselotte Sabroe/AP/SIPA
Le mardi 22 juin, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a fait part de son inquiétude quant à l’assouplissement de certaines restrictions dans quelques pays hôtes de l’Euro 2020.
Dans une déclaration écrite, relayée par les médias français comme Le Figaro, Robb Butler, directeur exécutif de l’OMS Europe, révèle que : "dans quelques-unes des villes hôtes, les cas de Covid-19 sont déjà en hausse dans les zones où se jouent les matches". L’Organisation mondiale de la santé refuse toutefois de citer des villes en particulier, déplorant que "quelques stades accueillant le tournoi relèvent actuellement le nombre de spectateurs autorisés à voir un match".
De son côté, l’UEFA a réclamé de Londres un assouplissement des restrictions de circulations liées à la Covid-19 pour 2 500 VIP pour la finale le 11 juillet prochain, la presse évoquant même des menaces de délocalisation. Dans les zones où l’épidémie prend de l’ampleur, l’OMS Europe a appelé ces villes concernées à agir le plus vite possible. Elle indique : "nous devons agir rapidement (...) en développant les tests et le séquençage, en intensifiant le traçage des contacts et en accélérant la vaccination parmi les personnes vulnérables et les plus à risque".
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En Europe, alors que la situation épidémique connait une certaine amélioration avec une baisse générale des cas positifs et des décès depuis plus 2 mois, ainsi que l’assouplissement de certaines restrictions, l’OMS martèle et que la prudence est toujours de mise, surtout avec un évènement comme l’Euro.
Hans Kluge, directeur de la région Europe qui regroupe 53 territoires, avait prévenu au début du mois de juin : "nous sommes loin d’être hors de danger".
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