Cette étude, commandée par le gouvernement britannique, a recommandé de ne pas ébouillanter vivants les homards crabes et poulpes avant de les consommer.
Dans le cadre d’un projet de loi sur le bien-être animal, une étude, recommandée par le gouvernement britannique, a été réalisée par des experts de la London School of Economics, rapporte BFMTV. Les scientifiques ont examiné 300 études pour établir si les céphalopodes (mollusques munis de tentacules) et les décapodes (crustacés à cinq paires de pattes) devaient être classés comme des êtres sensibles à la douleur. Les résultats ont démontré que les poulpes, crabes et les homards sont capables de ressentir la douleur. De ce fait, faire bouillir des homards encore vivants pourrait bientôt être interdit au Royaume-Uni.
Les résultats de cette étude ont démontré de "très fortes preuves" de sensibilité chez les poulpes et autres pieuvres (octopodes). De "fortes preuves" de sensibilité ont également ressenti chez la plupart des crabes. En revanche, celle des calamars, seiches et autres homards, a été estimée "importante, mais pas définitive".
Les scientifiques britanniques ont utilisé 8 manières différentes pour mesurer la sensibilité dans le cadre de cette nouvelle étude. Ils se sont notamment penchés sur leurs capacités d’apprentissage, le fait qu’ils soient dotés ou non de récepteurs à la douleur, dont certains reliés au cerveau. Des comportements adaptés, en fonction des différentes situations, ont été également évalués.
Pour éviter la souffrance des animaux, ce rapport propose une liste de meilleures pratiques notamment dans leur transport, leur étourdissement ou encore leur abattage. Cette nouvelle étude a pour but de mettre à jour de la liste nationale des êtres considérés comme sensibles, et donc à protéger en vertu de la nouvelle législation sur le bien-être animal.
La chaîne relate que depuis 2018, une loi en Suisse interdit de cuisiner les homards en les plongeant dans un bouillon sans les avoir étourdis au préalable. Au niveau de leur transport, les crustacés devront être maintenus dans leur environnement naturel et ne peuvent plus être déplacés sur de la glace ni sur de l’eau glacée.
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