Un septuagénaire s’est fâché avec son gendre et il a mis fin à la vie des deux fils de ce dernier, après les avoir retenus en captivité pendant une dizaine d’heures. Cette histoire tragique s’est déroulée à Grenade en Espagne.
L’Espagne est sous le choc ! La ville de Húetor Tájar, située dans la région Grenade, a vécu une tragédie le 19 mai dernier.
Un grand-père s’est barricadé chez lui avec ses deux petits-enfants âgés de 10 et 12 ans. Il a ouvert le feu en l’air à partir d’une fenêtre. Deux personnes de l’entourage de l’homme de 72 ans ont bien essayé de le ramener à la raison en lui implorant de libérer les deux garçons. Le septuagénaire a refusé en retour, il a menacé ses proches. D’après les médias espagnols, les voisins ont perçu deux coups de fusil.
Les secours sont intervenus très tôt le lendemain matin, ils ont dû défoncer l’ouverture de la maison pour y accéder. Arrivés à l’intérieur, ils ont retrouvé trois corps : le papy et les deux enfants. Le décès d’un des garçons aurait été causé par une asphyxie, son frère a succombé après une blessure par balles. Le senior s’est ensuite donné la mort, un fusil de chasse de calibre 12 a été repéré non loin de son cadavre.
Avant ce drame, la famille avait traversé une épreuve terrible au mois d’avril. Le vieil homme était au volant de son véhicule, accompagné par sa femme, sa fille et les deux enfants quand ils ont été victimes d’un accident. Son épouse et la mère de ses petits-fils ont péri après la collision.
La fille est décédée sur le coup et la grand-mère est morte quelques jours après, selon les informations relayées par le média espagnol Grenade Ideal. Les enfants ont été durement atteints et ils étaient en train de se rétablir doucement.
Interrogés par la presse en Espagne, les proches du vieil homme ont déclaré que le tireur était "une personne normale". D’après les dires du maire de Huétor Tájar, plusieurs témoins ont remarqué qu’"il n’allait pas très bien" mais ils ne croyaient pas qu’il était capable de "faire ce qu’il a fait". La municipalité a communiqué trois jours de deuil à la suite de ce grand malheur.