Alors que dispositif Parcoursup fait beaucoup jaser en France, comment ça se passe dans les autres nations ? France Info révèle comment les étudiants dans trois pays européens accèdent à l’enseignement supérieur.
Il n’existe pas d’examen final généralisé pour les lycéens après le secondaire. La majorité des candidats à l’enseignement supérieur sont sélectionnés sur dossier à partir des notes obtenues au lycée. Il y a également un examen permettant d’accéder à l’enseignement supérieur. L’épreuve se présente sous la forme de QCM évaluant le niveau en Suédois, en Anglais et en maths.
L’UCAS (University and colleges access service), existe depuis 1992, et ce système a inspiré Parcoursup. Il permet aux jeunes de formuler 5 vœux au maximum pour les établissements de leur choix, qui vont alors effectuer directement leur sélection. Les universités peuvent accepter un étudiant ou non, ou encore lui faire une offre conditionnelle. Il n’y a pas de liste d’attente. Toutefois, l’UCAS "dispose d’une phase de clearing durant laquelle les établissements font part des places qui leur restent", note France Info.
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L’école n’est obligatoire que dès 6 ans. Vers 10 ans, les petits sont dirigés vers trois branches, selon leurs compétences. Les deux premières concernent des cours professionnalisants. Après 10 ans d’études dans ces cours, les jeunes sortent du milieu scolaire pour entrer dans celui du travail.
La troisième branche est le ‘Gymnasium’, permettant d’accéder à l’Abitur, examen final du secondaire. Après son obtention, le diplôme sera un critère d’entrée pour accéder à plusieurs formations d’enseignement supérieur. "Beaucoup de cursus en licence n’imposent aucun critère de sélection supplémentaire", selon Kilian Quenstedt, conseiller d’études à l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD).
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