La basketteuse Brittney Griner, dont le procès pour "possession de stupéfiant" s’est ouvert vendredi en banlieue de Moscou a adressé une lettre au président des Etats-Unis. Incarcérée depuis février, l’Américaine désespère de retrouver un jour sa liberté.
Le procès de la basketteuse américaine Brittney Griner s’est ouvert vendredi en banlieue de Moscou, mais a été finalement ajourné au jeudi 7 juillet. Arrêtée à l’aéroport de Moscou en février pour possession de stupéfiants, elle est accusée par les autorités locales de contrebande de drogue. La joueuse des Phoenix Mercury qui venait en Russie pour y jouer durant l’intersaison américaine aurait transporté des vapoteuses et un liquide à base de cannabis. Après la guerre en Ukraine, l’affaire a pris une forte connotation politique alors que les actions de soutien pour la rapatrier se multiplient aux Etats-Unis, mais en vain.
En marge de la Fête de l’indépendance américaine le 4 juillet, Brittney Griner a adressé une lettre au président des Etats-Unis pour lui demander de l’aide. "Assise ici dans une prison russe, seule avec mes pensées et sans la protection de ma femme, de ma famille, de mes amis, de mon maillot olympique ou de tout ce que j’ai accompli, je suis terrifiée à l’idée d’être ici pour toujours.", a-t-elle écrit sur le récit de Franceinfo. La basketteuse américaine de 31 ans désespère de retrouver un jour sa liberté. La championne a alors imploré Joe Biden de faire tout ce qu’il peut pour la ramener à la maison. "Je sais très bien que vous devez faire face à beaucoup de choses, mais s’il vous plaît, ne nous oubliez pas, moi et les autres détenus américains", a-t-elle poursuivi.
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