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Les prises de position d’Elon Musk sur la politique européenne suscitent de vives réactions. Le président de la République française a l’ouvertement critiqué, l’accusant d’ingérence politique en Europe. Le milliardaire américain n’a pas apprécié les commentaires d’Emmanuel Macron.
Elon Musk ne se limite plus aux États-Unis. Son réseau social X est devenu une plateforme influente pour diffuser ses opinions politiques. Au Royaume-Uni, par exemple, il a pris position en faveur de Tommy Robinson, figure controversée de l’extrême droite. Il a aussi réclamé la démission du Premier ministre Keir Starmer. En Allemagne, l’homme d’affaires a publiquement affiché son soutien au parti d’extrême droite AfD. Ces prises de position suscitent des inquiétudes sur son influence croissante en Europe.
Emmanuel Macron a vivement critiqué M. Musk lors de la conférence des ambassadrices et ambassadeurs à Paris, rapporte Le Monde. Il l’accuse de soutenir une "internationale réactionnaire", menaçant les valeurs démocratiques. "Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l’aurait imaginé ?", a lancé le président français.
Le locataire de l’Élysée a évoqué le "retour des pulsions impériales" et l’affaiblissement des règles internationales, critiquant l’influence disproportionnée de certains acteurs économiques dans les affaires politiques. Il a souligné l’importance de préserver la force et l’unité européennes face à ces ingérences. Refusant l’"affaiblissement européen", Emmanuel Macron a indiqué que face aux "pulsions impériales", "il nous faut tout à la fois la force morale, mais aussi la force tout court".
Le bras droit de D. Trump n’a pas tardé à répondre aux propos de M. Macron. Sur son réseau X, il a accusé à son tour une "ingérence européenne" dans les affaires américaines, notamment autour des élections présidentielles de 2024. Il a notamment reproché au Parti travailliste britannique d’avoir envoyé des militants faire campagne contre Donald Trump aux États-Unis. Fidèle à son style provocateur, E. Musk a utilisé l’exemple de Keir Starmer pour détourner les critiques. Cette confrontation souligne les tensions croissantes entre des figures influentes, qui s’affrontent désormais sur la scène politique mondiale.
