Dans un communiqué, les 27 États membres ont affirmé qu’ils procéderont à un examen approfondi des relations de l’Union européenne avec la Biélorussie.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a été réélu à la suite de l’élection présidentielle du dimanche 9 août. Sa réélection est à l’origine de deux nuits de heurts entre police et manifestants à Minsk. Dans une déclaration approuvée par les 27 Etats membres, l’Union européenne a dénoncé, mardi 11 août, une élection présidentielle "ni libre ni équitable" en Biélorussie. L’UE a également menacé d’imposer des sanctions. "Nous procéderons à un examen approfondi des relations de l’UE avec la Biélorussie", ont déclaré les 27 pays dans un communiqué. "Il pourrait s’agir, entre autres, de la prise de mesures contre les responsables des violences observées, des arrestations injustifiées et des falsifications dans les résultats des élections", ont-ils ajouté sur le récit de Franceinfo.
Depuis lundi, plusieurs états européens ont critiqué les conditions dans lesquelles l’élection présidentielle en Biélorussie s’est déroulée. La France a demandé aux autorités biélorusses "la plus grande retenue" après la réélection d’Alexandre Loukachenko, contestée par l’opposition. Le Royaume-Uni a également lancé un appel au gouvernement du Bélarus à "s’abstenir de nouveaux actes de violence", rapporte 20 Minutes. Le gouvernement britannique a, d’ailleurs, dénoncé les "graves irrégularités" du scrutin. De son côté, l’Allemagne a adressé un message aux pays membres de l’UE pour l’organisation d’un débat de sanctions. Les dirigeants allemands ont également demandé à la Pologne de prendre des mesures pour limiter l’usage de la force par les autorités biélorusses.
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