Dimanche 16 juillet, à Tunis, l’Union européenne et la Tunisie ont signé un protocole d’accord pour un "partenariat stratégique complet". Cet accord englobe la lutte contre l’immigration irrégulière, le développement économique du pays ainsi que les énergies renouvelables.
Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, mentionne notamment un accord ayant pour objectif d’"investir dans une prospérité partagée". La dirigeante européenne était accompagnée des chefs de gouvernement italien, Giorgia Meloni, et néerlandais, Mark Rutte, lors de ce déplacement à Tunis. Il s’agissait de leur deuxième visite en un mois, au cours de laquelle ils avaient proposé ce partenariat.
Giorgia Meloni a évoqué "une nouvelle étape importante pour traiter la crise migratoire de façon intégrée". Elle a également invité le président tunisien, Kaïs Saïed, à participer à un sommet sur les migrations à Rome le dimanche 23 juillet. À son tour, le président Saïed a souligné l’importance du volet de l’accord concernant "le rapprochement entre les peuples".
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Dans le cadre de cet accord, il est prévu une aide de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière, ainsi qu’une aide budgétaire de 150 millions d’euros. Cette aide est d’autant plus cruciale pour la Tunisie, qui fait face à une dette équivalente à 80% de son PIB et qui est confrontée à des difficultés de liquidités.
Lors de leur première visite, les représentants européens avaient mentionné une "assistance macrofinancière de 900 millions d’euros" qui pourrait être accordée à la Tunisie sous la forme d’un prêt échelonné sur plusieurs années à venir, rapportent les médias français comme Le Figaro.
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