Le jeudi 1er août, un échange massif de prisonniers a été annoncé par la Turquie. Cela a permis la libération de 26 détenus provenant de prisons de sept pays, parmi lesquels figure le journaliste américain Evan Gershkovich.
La Turquie a annoncé jeudi un échange de prisonniers, permettant la libération du journaliste américain Evan Gershkovich, retenu en Russie. Vingt-cinq autres détenus, provenant des prisons aux États-Unis, en Allemagne, en Pologne, en Slovénie, en Norvège, en Russie et en Biélorussie, ont été également libérés. Cette opération, qualifiée comme l’une des plus importantes de ces dernières années, a été orchestrée par les services de renseignement turcs. L’information a été confirmée par une représentante du Wall Street Journal.
Dans les détails, "10 prisonniers, dont deux mineurs, ont été transférés en Russie, treize en Allemagne et trois aux États-Unis", selon les autorités turques. Ankara a précisé que sept avions ont été mobilisés pour assurer leur transport. Ainsi, ils devraient arriver en sécurité dans des lieux désignés pour les procédures de ratification et les contrôles de santé nécessaires.
L’Américain Paul Whelan, détenu en Russie depuis 2018, et l’Allemand Rico Krieger, condamné en Biélorussie pour "terrorisme" et "mercenariat", font partie de prisonniers libérés. L’opposant russe Ilia Iachine, détenu pour avoir critiqué des actions attribuées à la Russie en Ukraine, a été aussi relâché.
L’agent russe présumé Vadim Krassikov, emprisonné en Allemagne pour l’assassinat d’un commandant séparatiste tchétchène en 2019, peut désormais retourner en Russie. Amnesty International a exprimé des préoccupations, estimant que cet échange pourrait renforcer l’impunité. Des criminels ont été échangés contre des personnes ayant exercé leur liberté d’expression. L’ONG craint que cet accord n’encourage la Russie à continuer ses "arrestations politiques et violations des droits de l’homme, sans peur des conséquences".
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