Lors de la 52e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en marge d’une séance d’examen périodique universel, la France a été pointée du doigt pour sa politique quant aux discriminations raciales et au maintien de l’ordre.
L’Azerbaïdjan, 126e dans le classement selon l’indice de corruption de Transparency International, avait demandé : "que fait le gouvernement pour lutter efficacement contre la corruption, notamment en assurant la transparence sur les contacts des hauts responsables français avec les lobbyistes ?". Comme l’écrit Le Point dans son article, ce n’est pas la première fois que la France "se fait sermonner sur les droits de l’homme par des pays qui sont les premiers à en piétiner les principes élémentaires".
Des représentants de l’Iran, de la Chine, ou encore de la Russie, se disent même inquiets des "violences de la police [française]" lors des manifestations. Un représentant Malaisien – dont l’ancien Premier ministre avait appelé à "tuer des millions de Français" – a pour sa part appelé la France à changer "rapidement" la loi qui interdit aux femmes de se couvrir le visage dans les lieux publics.
Ce conseil comprend plusieurs pays épinglés par Reporters sans frontières en matière de liberté de la presse, comme Cuba, la Chine, la Malaisie, le Qatar, le Honduras, le Soudan, ou encore l’Ouzbékistan. "Ce n’est pas non plus la première fois que des pays assez peu exemplaires en matière de droits humains se retrouvent intégrés à des organismes censés évaluer les démocraties", note le journaliste du média source.
Pour rappel, l’élection de l’Arabie saoudite à la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW) avait notamment créé un tollé.
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