En Suisse, les dons d’organes seront bientôt facilités. Le principe du consentement présumé a été validé dimanche 15 mai.
A défaut d’organe pour une transplantation, deux personnes meurent toutes les semaines en Suisse, rapporte Rfi. Les listes d’attentes affichent, par ailleurs, plus d’un millier d’inscrits.
Dimanche 15 mai, la population du pays a validé la proposition visant à augmenter les dons d’organe par le consentement présumé, comme en France ou en Espagne. D’après les médias, plus de 60 % des électeurs ont approuvé la modification de la loi sur la transplantation.
Toute personne qui meurt en Suisse est supposée être donneur d’organes, à condition qu’elles aient rendu l’âme à l’hôpital, et que le décès a été constaté "sans équivoque par deux médecins". Toutefois, l’avis des proches est nécessaire. Ils pourront refuser tout don s’ils savent ou supposent que la personne y était opposée.
Le principe du consentement présumé permettra de remédier à la pénurie de dons d’organes en Suisse. C’est l’un des pays les plus à la traîne sur ce sujet dans le contient européen.
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