Après la décision de la justice russe de dissoudre l’ONG Mémorial, Moscou a fait l’objet de condamnations internationales.
Pour rappel, la justice russe a ordonné respectivement, mardi et mercredi 29 décembre, la dissolution de la structure centrale de l’ONG Mémorial International, puis celle de son Centre pour les droits humains. Une décision judiciaire qui a ensuite suscité une indignation internationale.
Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain, y a réagi en a dénonçant une "persécution" tandis que Liz Truss, cheffe de la diplomatie britannique a comparé cette décision russe à un "coup effrayant" porté à la liberté d’expression dans le pays.
De son côté, la Cour européenne des droits de l’homme a demandé au gouvernement russe de "suspendre" la dissolution du Mémorial, le temps d’étudier une procédure d’urgence envoyée par l’ONG Mémorial à la Cour.
Alexandre Tcherkassov, le directeur de l’ONG, a qualifié cette décision de décision "politique" et il a juré que l’organisation continuerait d’exister "d’une manière ou d’une autre", rapporte Francetvinfo.fr.
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées devant la Cour suprême pour protester contre la dissolution de la plus ancienne ONG de Russie fondée en 1989.
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