Un prêtre belge a été arrêté à Kalmthout, en province d’Anvers, après la mort d’un de ses confrères avec qui il avait pris de l’ecstasy et eu des relations sexuelles.
Dans la nuit du 26 au 27 septembre, un prêtre belge de Kalmthout a contacté les secours après qu’un confrère britannique, qui lui rendait visite, a perdu connaissance. Malgré les efforts des services d’urgence, l’homme de 69 ans n’a pu être sauvé. Le prêtre belge, 60 ans, a été placé en détention, selon le parquet d’Anvers. Il est accusé de "commerce de drogue ayant causé la mort". Les premières enquêtes menées par la police et les experts révèlent que les deux prêtres auraient consommé ensemble des substances comme l’ecstasy et des poppers, tout en ayant des relations sexuelles, d’après les conclusions du parquet. Les investigations visant à déterminer la cause précise du décès se poursuivent, l’autopsie n’ayant, pour le moment, pas fourni de réponse concluante.
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Le chemsex, qui désigne les rapports sexuels sous l’influence de drogues synthétiques a gagné en popularité, entraînant chaque année des décès dus à des overdoses ou des suicides. Dans les colonnes du Parisien, en 2022, un trentenaire ancien ’chemsexeur’ expliquait : "il y a un besoin de se désinhiber pour certains qui n’acceptent pas toujours leur homosexualité. Pour d’autres, c’est la recherche de performance, ou la déconnexion avec un réel parfois pesant, ou pour expérimenter des pratiques plus extrêmes".
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